Le canal Charleroi-Bruxelles prend sa source à Dampremy (Charleroi) et rejoint le canal de Willebroek à Bruxelles.
Mis en service en 1832, le canal a connu, à travers les siècles de nombreuses rectifications (mise au gabarit).
Le canal devait répondre à l’évolution de la batellerie, ainsi qu’aux fortes pressions des industriels afin que le charbon soit livré plus rapidement, plus facilement, et en plus grandes quantités, à partir de Charleroi, mais aussi à partir de la région du Centre (voir les embranchements du Centre)
L’une des principales difficultés lors de la construction du canal était le franchissement de la crête de la bête refaite c’est à dire la crête de partage entre les bassins de la Sambre (Meuse) et de la Senne (Escaut) – 150 mètres d’altitude
Le canal a donc connu trois grandes évolutions :
Gabarit | Longueur | Ecluses | Franchissement crête |
Le canal 70 tonnes | 74.2 km | 55 écluses | Via le tunnel de la bête refaite |
Le canal 300 tonnes | 72.7 km | 38 écluses | Via le tunnel de Godarville |
Le canal 1350 tonnes | 68.2 km | 10 écluses + plan incliné | Via la tranchée de Godarville |
Le tracé actuel date de 1968 avec la tranchée de Godarville et la mise en service du plan incliné de Ronquières.
Sans oublier les principaux lieux d’intérêt sur le « nouveau canal », nous nous intéresserons principalement à une partie désaffectée du canal entre Seneffe et Ronquières. Il s’agit de l’ancien canal Charleroi-Bruxelles ou « canal historique ».
L’ancien canal est un paradis pour les promeneurs, les pêcheurs, les cyclistes, et tous les amateurs de paysages bucoliques.